(Toute ressemblance avec des faits réels ne serait pas du tout fortuite…)
En moins de deux siècles, notre espèce a réussi à bouleverser l’équilibre climatique qui s’était naturellement mis en place depuis la fin de la dernière glaciation. Sous l’action des activités humaines, les gaz à effet de serre s’accumulent dans la fine couche atmosphérique qui nous protège du vide de l’espace, faisant inexorablement monter la température globale de notre petite planète aux ressources limitées. Car en plus du défi climatique, nous allons devoir d’une part accepter la sobriété énergétique découlant de la raréfaction du pétrole, le sang noir qui alimente tous les circuits de notre civilisation et d’autre part abandonner les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) dont nous sommes devenus les esclaves. Si nous ajoutons à cela une population qui n’en finit pas de croître dans des conditions qui empirent d’année en année, une seule conclusion s’impose : l’humanité fait face à un challenge inédit… Celui de survivre en tant que civilisation, et peut-être même en tant qu’espèce. Comment relever ce défi qui échappe à nos sens ? La première chose est de le comprendre dans sa globalité et sa complexité.
Le monde est divisé en 9 régions, chacune d'elles ayant ses spécificités. Le but du jeu est de diviser par 3 les émissions globales
Les joueurs ne jouent pas pour une région, mais pour l'ensemble de l'humanité. Plus les joueurs ont réussi à préserver les populations, plus le score final est élevé. De plus, si des régions sombrent dans des systèmes dictatoriaux ou anarchiques, elles ne comptent plus dans le score final.
Différentes calamités vont s'abattre sur les régions :
Les pénuries, qui deviennent disettes puis famines ;
Les émeutes, qui dégénèrent en conflits puis en guerres ;
Les épizooties, qui se transforment en épidémies puis en pandémies ;
À cela s'ajoutent les réfugiés, fuyant ces calamités.De quoi trembler, ça oui !
Chaque personnage apporte son réseau de relations qui va déterminer quelles cartes d'influences il peut tirer à chaque tour, et a un employeur qui donne accès à certaines compétences.
À chaque tour d’un joueur, un événement est pioché, venant aggraver (le plus souvent mais pas toujours) la situation de la planète.
Par défaut, les événements sont de trois types différents :
L’objectif de diviser par trois les gaz à effet de serre mondiaux doit être atteint avant le 36e tour.
À chaque tour, un événement est tiré, avec des conséquences plus ou moins graves :
Afin de moduler ces événements, implanter des solutions de décarbonatation ou faire appel aux grandes institutions internationales, à chaque tour, les joueurs vont pouvoir utiliser des cartes d'influence. Ces cartes sont la monnaie du jeu.
Il y a six domaines d'influence : Militaires, Médias, Industriels, ONG, Politiques et Education/Santé.
Les actions des joueurs à chaque tour vont avoir une répercussion sur les régions du monde. Pour le représenter dans le jeu, quand les joueurs ont terminé leurs actions, c’est la région du monde active qui va être impactée.
Pour agir sur la décarbonation des régions, les joueurs vont agir sur la production d’électricité, qui est locale, et sur la consommation de pétrole, qui est globale. La mise en place de ces solutions demande une certaine discipline, qui représente l’acceptation des populations aux changements sociaux et sociétaux. Au fil du temps, elles vont essaimer de région en région, quand les conditions sont réunies.
Se lancer directement dans une partie complète, en découvrant les régles au fur et à mesure des tours, implique une durée de jeu d’une longueur bien trop importante, pouvant atteindre les 8 à 10 heures.
Pour aborder les mécanismes de manière progressive, trois tutoriels sont proposés, permettant de se familiariser avec les règles et de jouer des parties d’une durée raisonnable.
Une fois ces tutoriels complétés, vous êtes prêt pour vous lancer dans une partie avec pour objectif d’amener les GES globaux à 30.
Après plusieurs parties, sans trop de malchance lors du tirage des événements, il devient aisé de sauver l’humanité à quasiment chaque tentative.
Quand cela arrive, c’est qu’il est temps de passer au mode Expert, qui correspond à une version plus « réaliste » du monde, dans lequel il faut accorder nettement plus d’attention aux régions les plus pauvres du globe.
Il est également possible de préparer le paquet des événements pour simuler des situations spécifiques, comme une chute brutale de la production pétrolière, un emballement de la dérive climatique, ou les deux à la fois dans le scénario nommé Ragnarök !
